Bill Tokyo Hotel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cela faisait longtemps que Drôle de Plume ne vous avait pas rédigé de chronique humoristique. Cela vous manquait ?

Sachez que, de temps en temps, cela fait du bien de se lâcher avec les mots. Si vous n’êtes pas prêts pour le grand saut et que vous n’aimez que le contenu littéraire, fuyez. Parce que quand votre rédactrice freelance se met en mode chronique de la vie de tous les jours, cela donne ça…

Récemment, j’ai du gérer une situation de crise sans peigne et avec cheveux fins. Je vous raconte ?

Ma fille fait de la danse classique. Vous savez ce qu’il y a de bien avec cette discipline  ? C’est le port du tutu. Rose. Collants fins. Je trouve que ces petites demoiselles sont ravissantes dans leurs tenues. Et ces messieurs aussi, car il y en a. C’est vrai qu’eux ne portent généralement pas le tutu, encore moins de rose. Et ils ne sont pas soumis au problème qui arrive.

15h28 : P’tit rat d’opéra en tenue pile dans les temps. Mais contretemps à l’horizon. Maman Drôle de Plume a oublié qu’outre le tutu, il existe un autre élément indispensable à la panoplie de la parfaite petite danseuse. Et croyez-moi, les cheveux ébouriffés façon Bill des Tokyo Hotel, c’est un grand non dans le monde de la danse classique.

La fois d’avant, j’avais oublié l’élastique, ce qui m’avait voulu un regard noir de la part du professeur. Mentalement, j’avais noté dans la case « à faire pour la semaine prochaine » : penser au chouchou pour la danse classique.

Manque de bol, votre dévouée rédactrice a eu beaucoup de travail ces derniers temps (merci d’ailleurs pour vos demandes de devis, je les gère une par une vu la charge de rédaction web qui s’accumule) et a laissé ce point de détail au placard.

Mais en danse classique, l’oubli du chignon est passible de la peine de mort. (Enfin presque; mais je ne plaisante pas tant que cela.)

Aussi, cette fois-ci, sur la check-list de départ, j’ai bien coché et re-coché « élastique ».

Cela dit, j’avais omis le peigne. (Boulet un jour, boulet toujours.) Autant dire qu’avec une puce incapable de rester en place plus de vingt secondes, il a fallu que je me la joue Captain Coiffure sans peigne et sur cheveux fins.

Le rendu final était assez, comment dire ? Spécial. Non, ce n’était pas moche, mais à la vue de la moue du professeur, ça sentait le « peut mieux faire » à plein nez.

Objectif pour la semaine prochaine :  coiffer, lisser jusqu’à ce que les cheveux fins de ma fille obéissent à mes coups de peigne. Eviter à tout prix le chignon façon Bill de Tokyo Hotel…

Voilà, ma chronique humoristique est terminée, mais j’ai encore des histoires de cheveux à vous raconter parce que j’accompagne la classe de ma fille à la piscine et croyez-moi, la mise du bonnet de bain sur cheveux ultra crépus est juste un délice dont il faut que je vous parle !

 

 

 

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