Rédaction de billets sur le chômage et la prématurité

Le Huffington Post m’a ouvert les portes de son blog afin que je puisse évoquer librement deux sujets qui me tiennent à coeur : le chômage et la prématurité. Je remercie ce journal de laisser la parole aux gens, de ne pas nous museler. C’est important de pouvoir partager, d’essayer de sensibiliser les lecteurs sur des sujets dont on parle beaucoup moins.

Je rédige ponctuellement sur le site par manque de temps mais dès que je le pourrai, j’ai d’autres sujets que je souhaiterais mettre en avant, dans une optique de sensibiliser le grand public à des thèmes moins traités sur Internet.

Voici le début de mon texte sur la prématurité publié par le Huffington Post :

RCIU : les quatre lettres qui annoncent l’apocalypse. Pour mon obstétricien, ma fille était « un peu petite » mais mon cœur de maman savait qu’il y avait un problème. Si j’avais écouté ce professionnel, ma fille serait partie rejoindre les anges avant même d’avoir existé en dehors.

Un retard de croissance intra-utérin sévère, 570 grammes, des poumons atrophiés, un pronostic vital engagé : mes artères ne fonctionnent pas et privent mon bébé de l’équilibre nécessaire à sa croissance. Ce petit être lutte pour survivre et personne ne s’en rend compte.

prématurité Heureusement, après insistance de ma part, une échographie de contrôle vient confirmer mes craintes : un RCIU est en train de frapper de plein fouet mon bébé : il n’est question que de jours avant que le pire se produise. Deux monitorings montrent clairement ce qui se trame sourdement : le cœur de ma fille est comme un yoyo prêt à casser, montant et descendant dangereusement ; il faut agir vite. Le chef de service me rend visite à 16 heures ce mardi 5 septembre 2006. Ces mots vont droit au but : « Madame, vous n’irez pas à terme, votre bébé est en souffrance et sa vie est en danger s’il reste à l’intérieur. Nous sommes équipés pour recevoir de minuscules enfants, soyez sans crainte, nous ferons au mieux. »

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